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Le blog des Jeunes Socialistes Gersois

27 janvier 2010

Un nouveau site web : www.mjsgers.fr

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Les Jeunes Socialistes Gersois sont heureux de vous annoncer la mise en ligne de leur nouveau site internet.

Rafraîchissez vos flux RSS et rejoignez-nous pour de nouvelle aventures militantes !

 

http://mjsgers.fr

 

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29 avril 2009

L’Europe à gauche, maintenant !

Depuis plus de 20 ans la droite nous a expliqué que c’est par la réduction des droits sociaux, la disparition des services publics, la mise en concurrence des salariés que nos conditions de vie s’amélioreraient. La crise que nous subissons actuellement est la conséquence des politiques que la droite a menées sans interruption au niveau européen. Les jeunes, plus que tout autre génération, paient le prix de l’échec des politiques menées au nom du libéralisme : chômage, dégradation de l’environnement, précarité…

Notre génération ne peut pas en reprendre pour cinq ans de droite au Parlement européen.A

Face à cette droite qui refuse que l’Europe se préoccupe des problèmes des citoyens, et notamment du chômage, il est temps qu’une majorité de gauche prenne le pouvoir au Parlement européen.

Voter pour un député socialiste, c’est sanctionner cette droite européenne qui nous a menée là où nous en sommes aujourd’hui.

Voter pour un député socialiste, c’est voter pour quelqu’un qui vous défend dans l’Europe. Voter pour un député socialiste, c’est voter pour un autre modèle de développement où la politique reprend la main sur le marché.

Nous ne pouvons plus attendre pour changer d’avenir, nous avons besoin d’une Europe à gauche maintenant.

Antoine Détourné

Président du Mouvement des Jeunes Socialistes

Suivez la campagne des européennes sur notre site spécial : jeunes-socialistes.eu

10 avril 2009

Un nouveau pacte social pour la jeunesse

Lib_LogoIl est devenu courant à droite d’évoquer, le « malaise » ou l’angoisse des jeunes. Constatant le décalage flagrant entre les aspirations d’une génération et son discours politique, la droite qui a pris conscience du coût électoral d’un tel décalage tente une opération séduction. L’opération ne peut pas tromper, elle a déjà été utilisée dans l’histoire récente : récupération des analyses de la gauche, utilisation de notre patrimoine idéologique, et enfin, mise en œuvre d’une politique en tous points contraires aux objectifs affichés. Mais la jeunesse mérite un vrai débat.

La situation des jeunes révèle une société rongée par la précarité et tiraillée par des inégalités croissantes. Il y a aujourd’hui une forme d’imposture pour des dirigeants de droite à identifier et dénoncer une situation dont ils sont comptables : absence de politique de l’emploi, bourses d’études insuffisantes, inaction sur le logement, faux-semblants du plan espoir banlieue. Quel sens y a-t-il à parler d’accès à l’autonomie quand on supprime des postes dans l’éducation nationale ou quand les associations d’éducation populaire sont abandonnées ? Sans changement de cap général en matière de protection sociale et d’éducation, toute politique en direction des jeunes est vouée à l’échec.

Les jeunes sont aujourd’hui confrontés à une alternative intenable entre la précarité ou la solidarité familiale nécessairement arbitraire et inégalitaire. Il n’y a pas d’autonomie dans la précarité, tout comme il n’y a pas d’émancipation dans la dépendance.

Les socialistes proposent un dispositif pionnier et précurseur d’une sécurité sociale professionnelle : une allocation autonomie pour tous les jeunes en formation ou en insertion, dont le montant serait calculé en fonction des revenus du jeune. Individualisée, elle irait de pair avec un accompagnement dans les choix d’avenir et l’accès à l’autonomie de chacun. Financée notamment par la refonte des aides actuelles, elle permettrait de faire le lien entre solidarité nationale, émancipation et mise en sécurité sociale. Universelle, elle serait un élément de citoyenneté, tout comme le service civique. Alors que les jeunes sont privés de droits sociaux, ils sont la seule tranche d’âge systématiquement enfermée dans l’absurde logique droits/devoirs, comme si la droite sommait les jeunes de présenter un certificat de civisme avant de leur accorder des droits. Il convient de sortir de l’obsession de l’assistanat : l’acceptation par les jeunes d’emplois pour lesquels ils sont surqualifiés et sous-payés prouve leur aspiration à l’autonomie. Les droits ne se méritent pas, ils font partie d’un pacte social.

Poser les fondations d’un nouveau pacte social intergénérationnel en s’appuyant sur la jeunesse, c’est bien le moins que nous devons à cette génération contrainte de penser l’avenir comme une addition de quotidiens sans perspective individuelle ni collective.

Antoine Détourné, Président du Mouvement des Jeunes Socialistes

Régis Juanico, Député de la Loire et ancien président du MJS

Tribune paru dans Libération

30 mars 2009

HADOPI : refusons l’attaque des libertés pour le confort des majors !

CulturebusinessDeux ans après la loi DADVSI, le gouvernement veut rajouter une nouvelle corde à son arc du tout répressif : la loi Création et Internet ou aussi appelée HADOPI (Haute Autorité de Diffusion des Œuvres et de Protection des droits sur Internet).

Ce projet de loi instaurerait un nouveau mécanisme, celui de la « riposte graduée ». En clair, les ayants droits pourraient désigner des agents assermentés qui saisiraient la HADOPI de toute infraction constatée, qui pourrait alors prononcer une peine de suspension de l’abonnement Internet allant jusqu’à un an ainsi que le paiement d’une amende.

Ce projet de loi n’a qu’un seul objectif : défendre les intérêts financiers des grands majors du disque qui voient leur modèle économique s’effondrer, et criminaliser les usagers d’internet. Alors que l’opportunité de mettre un place un système économique via une licence globale, qui permettrait de rémunérer directement les artistes et de démocratiser l’accès à toutes les formes de culture, la droite continue d’avoir un temps de retard sur l’usage des nouvelles technologies.

Le Mouvement des Jeunes Socialistes appelle les parlementaires à s’opposer fortement à ce projet de loi et s’associe à l’appel du réseau des pirates (reseaudespirates.org) qui propose un pacte pour les libertés numériques. Et pour dire non à Hadopi, les jeunes socialistes se sont donnés rendez-vous à 18h30 devant l’assemblée pour une action coup de poing.

17 mars 2009

Tous à la manif Jeudi 19 mars 10h30

TractManifMars2009

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11 mars 2009

Sauvons l'IUT d'AUCH

Les Jeunes Socialistes le clament depuis le départ, avec la loi d'autonomie des universités, loi que n'ont pas voté les socialistes à l'Assemblée, les « soldes » sur l'enseignement supérieur sont garanties! L'équation de cette loi est simple: plus de libertés pour plus d'inégalités et moins de qualité !

En application de cette loi, les IUT ont perdu depuis le mois de janvier leur autonomie financière et sont d'autant fragilisés. C'est la qualité de l'enseignement dispensé qui en pâtit avec notamment la suppression de postes d'enseignants ou encore la disparition des intervenants professionnels extérieurs.

L’IUT délivre une formation reconnue par les étudiants et les professionnels, que le gouvernement souhaite malheureusement remettre en cause pour réaliser des économies sur le dos de l'éducation. IMG_0087

C'est pourquoi, le MJS 32 apporte tout son soutien aux étudiants et enseignants de l'IUT d'Auch qui se sont mis en grève aujourd'hui. Nous demandons à Valérie Pécresse, qui recevra demain les directeurs d'IUT, de rétablir leur autonomie financière.

Les jeunes socialistes continueront à se mobiliser, durant la journée du 19 mars notamment, pour  obtenir du gouvernement un changement de cap sur sa politique. Il doit en particulier faire confiance et investir dans la jeunesse et le monde éducatif plutôt que de les attaquer et les décourager. Cette politique est une grossière erreur, elle saborde notre avenir.

26 février 2009

Jeunes Socialistes en campagne

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18 février 2009

Casse de l’éducation : mobilisons-nous contre la politique du gouvernement !

Alors que la précarité touchait déjà fortement les jeunes, la crise économique dans laquelle l’économie mondiale est plongée frappe de plein fouet les plus précaires. Face à cet avenir confisqué par le libéralisme, la droite au pouvoir continue de s’attaquer à notre éducation et à notre droit à l’avenir.

Le gouvernement attaque la jeunesse !Suppressions de postes à tous les niveaux, mise en concurrence des établissements, suppression des IUFMs... La droite casse, mesure après mesure, notre système éducatif. Les difficultés s’accumulent pour les jeunes, premières victimes de la crise (chomage, hausse des loyers, difficultés de cumuler petits boulots et études...), mais rien n’est prévu pour les sortir de cette préCasseEducationcarité.

Une alternative à gauche existe, mobilise toi et rejoins le MJS pour la construire !

Mobilisons nous contre la politique du gouvernement !

Face à ses régressions, le mouvement social est de plus en plus fort. Professeurs du primaire comme du secondaire, enseignants-chercheurs, lycéens comme étudiants, tous revendiquent un autre modèle d’éducation et un investissement massif dans le service public. Le MJS soutient et participa à ces mobilisations, et appelle à une réponse forte face à la confiscation de notre avenir par la droite.

Nous voulons construire un système éducatif de la réussite pour tous !

Parce que la jeunesse défend son droit à l’avenir, le Mouvement des Jeunes Socialistes propose notamment :

un plan pluriannuel ambitieux de recrutements de professeurs dans les écoles, les collèges, les lycées et les universités

une allocation d’autonomie pour tous les jeunes en formation et en insertion, pour permettre à chacun de faire ses propres choix de vie indépendamment de son origine sociale

un plan d’accès à un logement indépendant pour tous

Un autre avenir est possible, rejoins-nous !

28 janvier 2009

Mouvement social du 29 janvier

Le MJS sera aux cotés des manifestants demain pour briser le mur de la résignation, forcer le gouvernement au dialogue.

Le MJS sera demain dans la rue aux cotes des manifestants pour exiger de Nicolas Sarkozy et du gouvernement un plan de relance à la hauteur de la situation et tourné vers les salariés, pour défendre les services publics et s’opposer au démantèlement de l’éducation nationale.

Subir la crise n’est pas une fatalité, d’autres solutions existent pour en sortir et le gouvernement doit entendre le message de l’opposition, de la rue, et du peuple.

arton1365_200x150Nous ne laisserons pas une majorité accrochée à l’éphémère légitimité d’un mandat de cinq ans, hypothéquer notre avenir pour plusieurs générations.

La mobilisation populaire est la seule réponse à la surdité d’un pouvoir qui décide seul et arbitrairement, sans tenir compte du caractère historique des crises auxquelles nous sommes confrontés.

Le MJS donne rendez vous à tous les militants, sympathisants et citoyens ce jeudi 29 janvier 2009.

16 janvier 2009

Notre avenir mérite mieux que des tours de passe passe

arton1362_200x150Le Mouvement des Jeunes Socialistes constate que le Président de la République a en partie identifié les problèmes de la jeunesse, mais n’a toujours pas de solution. Lors de ces vœux aux enseignants, Nicolas Sarkozy a fait le constat d’une « crise de l’avenir ». Si nous sommes d’accord sur le constat nous regrettons l’analyse qui en est faite. Il ne s’agit pas d’une peur de l‘avenir engendrée par une construction psychologique collective des jeunes qui seraient en recherche du « confort de l’absolue sécurité » comme semble le penser le président de la République. Il s’agit d’une réalité qui demande mieux que des tours de passe passe et quelques effets d’annonce.

Les jeunes ne peuvent écrire leur destin en tout autonomie lorsque le président de la République réaffirme le mérite comme outil d’émancipation à l’école, alors que l’outil principal pour permettre cette émancipation reste la lutte contre les inégalités sociales à tous les niveaux.

Aujourd’hui, certains, Nicolas Sarkozy le premier, affirment qu’il faudrait s’en remettre à la seule idée d’égalité des chances c’est-à-dire se contenter de faire en sorte que les chances soient égales sur la ligne de départ. Peu importent les inégalités de résultat à l’arrivée, peu importent les injustices et la violence de la compétition pour peu que la fiction du mérite serve à se donner bonne conscience. Cette conception réductrice de l’égalité tend notamment à renforcer le sentiment de culpabilité de ceux qui sont confrontés à l’échec. Notre conception de l’égalité est celle de l’autonomie et de la réussite pour tous : donner à chacun le droit et les moyens de faire ses choix de manière autonome à tout moment de sa vie.

Le Mouvement des jeunes socialistes dénonce l’hypocrisie de Nicolas Sarkozy en matière de politique jeunesse. La création d’un haut commissariat à la jeunesse, confié à Martin Hirsch n’est qu’un paravent, pour donner l’illusion au président de renouer avec la jeunesse. Mais les jeunes ne sont pas dupes !

La politique en direction de la jeunesse menée par la droite consiste à supprimer les instances de représentation des jeunes, à tuer à petit feu les organisations d’éducation populaire, à démanteler tout ce qui permettrait aux jeunes d’envisager leur avenir dans la sérénité. Après l’échec annoncé du RSA à lutter contre la pauvreté, Martin Hirsch est en train, en prenant ses nouvelles fonctions, de devenir le Haut-Commissaire à la mystification.

Alors que le gouvernement s’efforce de confisquer jour après jour le droit à l’avenir des jeunes français avec comme seul horizon toujours plus de précarité et moins d’éducation, Nicolas Sarkozy tente un coup de bluff pour endormir le malaise, la colère de ceux qui représentent la France de demain. Les jeunes de France, lycéens, étudiants, jeunes actifs attendent plus que des promesses, des actes !

Tous à la manifestation Samedi 17 janvier à Auch 10h30

(Rdv à la Patte d'Oie)

25 décembre 2008

Si M.Darcos n’entend pas, nous ferons plus de bruit en 2009

arton1359_200x149Le Mouvement des Jeunes Socialistes n’est pas dupe du report de la réforme des lycées annoncé par M. Darcos. Le gouvernement est passé maître au jeu de l’agenda modifiable en fonction de ses intérêts et non de l’urgence sociale. Au lieu de revenir clairement sur cette réforme inacceptable et faire des propositions justes pour l’éducation nationale, M. Darcos préfère laisser dans le flou l’avenir du lycée.

En attendant, les suppressions de postes, elles, sont maintenues. L’éducation Nationale a perdu cette rentrée 11 500 professeurs, 13 500 postes dont 6000 dans le primaire sont amenés à disparaître en 2009, et cela continuera jusqu’en 2012. Ces suppressions massives de postes ont déjà d’énormes conséquences concernant la qualité de l’enseignement. Des classes surchargées, des horaires réduits, moins d’aides aux élèves sur leur temps scolaire, ne peuvent que renforcer les inégalités.

Le mépris du gouvernement entraîne une radicalisation des lycéens face à la volonté d’instaurer une école à double vitesse et au refus de concertation avec les organisations représentatives de la communauté éducative : syndicats, associations de parents d’élèves...

Chaque année 150 000 jeunes sortent du système scolaire sans aucun diplôme, et le gouvernement multiplie les annonces sans apporter de réponse. Face à cette politique qui sacrifie l’école, le MJS milite pour un service public de l’éducation de qualité. Nous voulons une école qui permette à tous de se former et à chacun de réussir.

C’est pourquoi le MJS continuera de participer aux mouvements de protestation contre la réforme « Darcos » et appelle tous les jeunes à se mobiliser.

2 décembre 2008

Et maintenant, au travail !

arton1340_250x150Le suffrage universel des militants, conforté par l’adoption par le CN du rapport de la commission de récolement, a parlé : il confie à notre camarade Martine Aubry le mandat de Première Secrétaire du Parti Socialiste.

Le Mouvement des Jeunes Socialistes la félicite pour cette élection qui doit permettre au Parti Socialiste de reprendre les rênes de l’opposition à la politique impitoyable que mène la droite.

Et il y a du travail ! La crise économique qui frappe l’ensemble de la planète, associée à la politique d’un gouvernement qui continue de mettre à mal, l’un après l’autre, tous les outils de lutte contre les inégalités, sont autant d’éléments qui ne peuvent qu’entraîner une aggravation des conditions de vie des Français, à commencer par les plus précaires d’entre eux, et notamment les jeunes. Seul un parti socialiste ancré à gauche, choisissant le chemin de la rénovation, fer de lance de l’opposition et de l’alternative peut leur permettre d’envisager un autre avenir que celui de la désespérance dans laquelle la droite s’acharne à les enfermer.

Ce travail, le Mouvement des Jeunes Socialistes le mène quotidiennement au sein de la jeunesse. Autonome du Parti Socialiste, le Mouvement des Jeunes Socialistes porte la parole de sa famille politique auprès de l’ensemble de la jeunesse.

Le Mouvement des Jeunes Socialistes continuera d’agir aux côtés du Parti Socialiste, et réaffirme sa volonté de tout mettre en œuvre pour faire progresser nos idéaux d’égalité et de justice sociale. Après les semaines difficiles qu’a traversées notre famille politique, pas une seule force ne doit manquer pour redresser les socialistes. Le Parti socialiste peut compter sur le MJS, autant que le MJS compte sur le Parti Socialiste pour être à la hauteur des aspirations de notre génération, et au delà, de toutes celles et ceux qui souhaitent une autre France que celle que nous fait subir la droite.

26 novembre 2008

Priorité à l'éducation

arton1337_200x150Le Mouvement des Jeunes Socialistes s'est mobilisé le jeudi 20 novembre aux cotés des lycéens, des étudiants, des professeurs et des parents d’élèves pour faire front à la politique du gouvernement en matière d’éducation. La situation est alarmante : des classes surchargées, des postes supprimés, chaque année 150 000 jeunes qui sortent du système scolaire sans aucun diplôme, et le gouvernement multiplie les annonces sans apporter de réponse.

L’ensemble de la communauté éducative a déjà alerté le gouvernement sur l’incohérence de sa politique budgétaire pour l’éducation nationale. Désormais, les chefs d’établissement peuvent à peine assurer les enseignements obligatoires. Des options sont supprimées, des postes sont supprimés, de nombreux enseignants se retrouvent remplaçants. Et nombre d’entre eux, qui subissent des conditions de travail en nette détérioration dans les zones difficiles, refusent légitimement les heures supplémentaires qu’on voudrait leur imposer.

Partout en France les Jeunes Socialistes seront présents ce jeudi 20 novembre aux côtés des syndicats et des acteurs de la communauté éducative pour résister à la régression vers une école à deux vitesses mise en place par M. Darcos.

A Paris, les Jeunes Socialistes se rassembleront à l’angle Port Royal et Montparnasse dès 14h30 où ils distribueront un bêtisier des annonces de M.Darcos. Le MJS invite tous les socialistes à se joindre à ce mouvement de résistance pour le droit à l’avenir des jeunes en France

31 octobre 2008

Chez Nicolas Sarkozy, on rase gratis !

A l’occasion de son déplacement à Rethel, Nicolas Sarkozy s’est enfermé dans une vision incantatoire de l’économie, en se contentant de faire des annonces sans préciser où trouver les fonds nécessaires à leur mise en œuvre et sans évoquer le fait que ces mesures, toutes prévues pour l’an prochain, ne sont toujours pas intégrées au projet de loi de finances pour 2009, ajoutant encore à son insincérité.

En basant son nouveau plan sur les prétendus apports du « travailler plus pour gagner plus », le Président de la République persiste à s’engager dans une voie inefficace économiquement (les exonérations d’heures supplémentaires ont eu un impact économique nul selon le Président de la Commission des finances Didier Migaud) et injuste socialement.arton1311_200x150

Le chef de l’Etat choisit d’enfermer les salariés dans le dilemme de l’augmentation du pouvoir d’achat à coup d’heures supplémentaires et de travail dominical, sans évoquer une seule fois la question des salaires et de leur nécessaire revalorisation.

Nicolas Sarkozy a aussi annoncé l’augmentation du nombre de contrats aidés. Alors que le faible nombre de contrats aidés supplémentaires (100 000 de plus en 2009) ne sera pas suffisant pour faire face à la remontée du chômage, cette annonce tient plus du « pétard mouillé » que d’une véritable politique publique de l’emploi.

Le président a également évoqué la possibilité d’une indemnisation forfaitaire pour les jeunes de moins de 25 ans, mais qui serait déduite des droits à venir. Le MJS sera particulièrement vigilant sur cette mesure, qui considèrerait les jeunes comme des salariés de seconde zone.

Enfin, en proposant une intensification de la lutte contre la fraude en matière de chômage, Nicolas Sarkozy affirme sa volonté d’exercer son contrôle des dépenses publiques sur les seuls « chômeurs fraudeurs », alors même qu’il n’a demandé aucune contrepartie aux banques, qui se sont déjà vues doter de plus de 10 milliards sur un fond total de 360 milliards. Comment, en ayant refusé d’entrer au capital des établissements bancaires, serait-il possible pour l’Etat de les sanctionner ? Nicolas Sarkozy a une fois de plus choisi son camp : celui du clientélisme et des discours incantatoires.

L’ampleur de la crise appelle à une réorientation de l’économie pour la mettre au service des citoyens, le MJS défend donc la mise en place d’un nouveau modèle de développement, qui s’appuie notamment sur :

- Une meilleure répartition des richesses
-Une re-réglementation du monde de la finance
- Le retour de la puissance publique dans l’économie
- La mise en place d’institutions internationales démocratisées
- Une réorientation de la politique européenne

16 octobre 2008

Crise financière : Ils ont fait tapis, à nous de reprendre la main !

arton1309_200x150Campagne de sensibilisation, réunions publiques, actions coup de poing... le MJS engage la riposte ! Ce sont les citoyens qui devront assumer les conséquences dramatiques d’une crise qui n’est pas le fruit du hasard mais la conséquence directe de la dérégulation et du laisser-faire. C’est pourquoi nous appelons les citoyens à manifester leurs droits : ils ont fait tapis, à nous de reprendre la main !

Notre génération voit son avenir joué au poker.

Le MJS a décidé d’expliquer les enjeux de cette crise partout et notamment aux citoyens en situation précaire pour mettre en avant la nécessité d’une réappropriation démocratique du champ économique. Une campagne de sensibilisation est lancée et des réunions publiques se tiendront un peu partout dans les jours à venir, avec pour mot d’ordre : « leur business, c’est nos affaires ! »

Les milliards injectés ne règlent pas le coeur de la crise dont l’origine et les effets sont l’augmentation sans cesse des inégalités dans la société. L’intervention de l’Etat pourrait se faire au bénéfice d’investissements utiles pour l’avenir et d’une meilleure répartition de la richesse créée.

Qu’en est il des citoyens qui voient leurs conditions de vie se dégrader et le coût de la vie augmenter sans cesse ? Si la puissance publique répare les dégâts d’un système incohérent qui la met au pied du mur, n’est-il pas logique qu’elle change la donne et décide enfin de protéger ces citoyens qui ne demandent qu’à vivre dans la dignité ? Notre génération avance dans la vie comme on affronte un parcours du combattant, les embûches sont multiples : mal logement, précarité, chômage, casse des services publics, restriction des libertés...

Nous entendons chaque jour l’annonce de réinjections de montants astronomiques pour réparer les dégâts du monde financier, nous sommes donc en droit de demander des comptes sur les moyens qui seront mis à disposition pour permettre à notre génération de construire son avenir. C’est le message que feront passer les militants du MJS en organisant des actions coup de poing dans plusieurs villes devant des lieux symboliques.

Des solutions existent pour ouvrir la voie vers un autre modèle de développement, la puissance publique doit assumer ses responsabilités et c’est à nous de fixer les règles du jeu.

4 octobre 2008

Des mesurettes en veux-tu ? En voilà !

Dans la famille des mesurettes de M. Darcos, le MJS demande le « code pour la paix scolaire ».

Monsieur Darcos a manqué sa vocation de magicien, il sort chaque jour de son chapeau une nouvelle idée. En bon sarkozyste, il dépoussière une vision archaïque de l’école pour lui donner des allures de modernité. arton1288_200x150Pourtant ses idées manquent un peu de cohérence et semblent totalement déconnectées de la réalité.

M. le ministre veut responsabiliser les élèves, les parents, les professeurs, mais il oublie de donner les moyens à chacun de jouer son rôle. Les professeurs doivent être performants avec des classes surchargées et des conditions de travail dégradées. Les parents sont stigmatisés sans être soutenus. Les élèves doivent réussir sans encadrement pédagogique.

L’école n’est pas une zone de guerre et de compétition, elle doit être le cadre de vie et d’émancipation des citoyens en formation. Face à l’insécurité sociale grandissante, l’école ne peut pas être traitée de manière isolée. Elle doit être une priorité pour la République et par conséquent être au centre d’un projet de transformation sociale.

M. Darcos prône la régression vers une école à deux vitesses, nous militons pour le progrès, une école du vivre ensemble. La priorité n’est pas de réinventer la "charte de bonne conduite", mais de donner à la communauté éducative les moyens matériels, financiers et humains d’accomplir au mieux sa mission. L’éducation nationale doit lutter contre les inégalités et l’exclusion dès le plus jeune âge pour donner à tous les moyens de réussir et de s’investir dans la vie de la cité.

15 septembre 2008

Laïques, restons vigilants

Le Mouvement des Jeunes Socialistes reste particulièrement vigilant concernant l’accueil fait à Benoît XVI à l’occasion de sa venue en France. La visite du pape soulève d’importantes questions quant à l’utilisation de l’argent public qui ne saurait être faite pour un chef religieux, dans un contexte de remise en cause de la Laïcité française par la droite et en premier chef, Nicolas Sarkozy.

Ce dernier, arton1284_300x250chef de l’Etat laïque, n’hésite pourtant pas à faire part de ses croyances ou à manifester des signes ostentatoires d’appartenance religieuse. Une telle attitude est contraire aux principes républicains et à la fonction de représentant de la Nation. Nous appelons une fois encore au discernement et à la vigilance. Face à une droite au pouvoir qui privilégie le dogme et l’aliénation en délaissant la raison et l’émancipation, il importe de se mobiliser. Le meeting laïque international organisé dimanche à l’appel des associations laïques françaises est une première marche.

La Laïcité, comme la démocratie, est un combat quotidien : le MJS y prend pleinement place.

11 septembre 2008

Tous fichés : par qui ? pourquoi ?

arton1281_200x122Le Mouvement des Jeunes Socialiste s’associe à la pétition collective pour l’abandon du fichier EDVIGE à l’initiative de la LDH et invite ses adhérents et partenaires à la signer à l’adresse : http://nonaedvige.ras.eu.org/

Le MJS, toujours inquiet envers les fichages généralisés (carte d’identité biométrique, fichage des internautes...) est cette fois particulièrement choqué par la démesure de ce fichier. Avoir comme but affiché de ficher tous les citoyens qui, jusqu’à 5 ans avant leur majorité, présentent un potentiel « trouble à l’ordre public » en intégrant les entourages, les orientations sexuelles ou les appartenances associative, syndicale ou politique est particulièrement choquant. Même si ces informations sont censées être collectées « à titre exceptionnel », le risque est important qu’en l’absence de contrôle, « l’exceptionnel » ne devienne le commun.

La droite conserve l’opacité comme mode de fonctionnement. La gauche a mis en place les décrets actuels assurant une liberté d’accès aux données et un droit à la rectification, cela sera rendu techniquement inapplicable avec edvige.

Le MJS demande l’abandon de ce fichier et la présentation d’une nouvelle solution avec un objet plus restreint que « trouble à l’ordre public » et n’intégrant ni les personnes mineures, ni des éléments personnels non indispensables.

Le MJS rappelle qu’il souhaite que les informations personnelles contenues dans ce fichier comme dans les autres soient librement consultables par les intéressés. Plus largement, c’est le contrôle des organes de renseignement (intérieurs comme extérieurs) dont il est question. Si nous acceptons que le renseignement soit utilisé pour protéger le territoire et nos intérêts, nous refusons qu’il soit sous le contrôle exclusif de l’exécutif.

La création d’une « délégation parlementaire pour le renseignement » est un premier pas. Mais l’impossibilité pour ses membres de s’informer sur les activités des services ou d’auditionner d’autres que les ministres et directeurs des services la rende inopérante hors des aspects budgétaires.

Le MJS exige un débat parlementaire sur ce sujet, débouchant sur une loi et demande la création d’une véritable commission parlementaire ayant le pouvoir de contrôler concrètement le fonctionnement des services de renseignement par une liberté d’enquêtes, d’auditions et d’accès aux documents internes.

19 juillet 2008

La droite transforme RTT en RTTT

La logique de la Réduction du Temps de Travail, fait place aujourd’hui à la logique RTTT : Restez Tout le Temps au Travail , voilà ce qui attend les travailleurs français avec le forfait jour à 235 jours. Cela revient à travailler toutes les semaines du lundi au vendredi quel que soit ce jour (y compris les jours fériés). Ne parlons même pas de la possibilité d’aller jusqu’à 282 jours. Ces nombres de jours travaillés correspondent aux forfaits-jours pour les cadres. La suite logique de la droite étant de l’élargir à l’ensemble des travailleurs sans distinction. Exit les 35h, exit le temps des 5 semaines de congés payés, exit le temps de la semaine de 40h. La modernité serait donc de travailler 65h par semaine, bientôt 52 semaines par an. Les travailleurs ne sont pas des machines dont on peut augmenter la cadence à volonté !

arton1264_200x150Halte là ! Travailler comme des robots pour vivre comme des chiens, voilà la modernité à la sauce droitière que Nicolas Sarkozy veut imposer au pays des droits de l’homme. Le Mouvement des Jeunes Socialistes dénonce la logique selon laquelle il faut s’user plus pour vivre moins et l’incohérence d’une hausse sans fin du temps de travail pour ceux qui ont déjà un emploi sans aucune politique de création d’emplois pour ceux qui n’en ont pas.

Pour le MJS, la hausse du nombre d’heures travaillées doit être globale et non pas individuelle. Pour cela, il faut créer des emplois, à temps plein, pour tous. La logique actuelle du gouvernement nous mène dans une société où quelques-uns doivent travailler jusqu’à épuisement pour un salaire souvent à minima alors que des salariés pauvres qui subissent un temps partiel ou ceux qui sont privés d’emplois ne demandent qu’à obtenir un vrai travail.

La droite d’aujourd’hui veut remettre au goût du jour, la France d’hier, celle des Temps Modernes, celle où les travailleurs sont mis sous pression par l’exigence à tout prix de productivité, celle où le travail est synonyme de besogne, et le salaire de misère, celle où la précarité fait son nid dans les inégalités. A cette France du passé, nous opposons celle du progrès, de l’émancipation individuelle et collective.

4 juillet 2008

Une contribution pour le débat

arton1257_200x150Cette contribution thématique se veut un regard sur le monde et sur la gauche tels que les voit notre génération politique.

Nous avons ainsi souhaité dresser un diagnostic de la situation sociale de la jeunesse pour en tirer des perspectives durables. Convaincus que les difficultés de la société se manifestent de plus en plus violemment au sein de la jeunesse, nous avons souhaité apporter notre réflexion autour d’un autre modèle de développement à construire, en s’emparant de la question de la création de la richesse, des outils de redistribution et du rôle de l’action publique.

Nous avons, enfin, souhaité présenter nos ambitions pour la gauche, qui doit se rassembler, résister et inventer aujourd’hui pour construire et transformer demain. Pour cela, nous formulons treize propositions à la famille socialiste pour être à la hauteur des défis de demain.

« C’est à la jeunesse qu’il faut s’adresser si l’on veut agir sur les façons de penser les façons de vivre de l’ensemble de la France ». Léo Lagrange

I. Génération sacrifiée, nous refusons le déclassement et la régression sociale

Notre génération : révélateur des problèmes de la société

Première victime de la régression, la jeunesse est la première touchée par le démantèlement des protections sociales, l’accès aux soins notamment. Plus vulnérable, notre génération en devient d’autant plus précaire.

Face aux inégalités sociales et au détricotage progressif du service public de l’éducation, à travers les suppressions de postes, le démantèlement de la carte scolaire ou le retour d’une vision disciplinaire, l’émancipation et les perspectives d’avenir sont remises en cause. Alors que notre meilleur outil pour réduire les inégalités, l’école, est attaqué de toutes parts, la majorité des jeunes issus des classes populaires et moyennes est confrontée au blocage de l’ascenseur social.

Du fait de la crise du logement, 300 000 jeunes sont dépendants de leurs parents et de plus en plus d’étudiants se salarient pour financer leurs études. Se loger est un parcours du combattant, les loyers engloutissant parfois 50% ou plus des ressources des jeunes. Face au chômage, le déclassement est le rite d’initiation professionnelle d’un marché du travail où seule compte désormais la place dans la file d’attente. Au sortir de leur formation beaucoup sont obligés d’accepter des postes souvent bien au-dessous de leur niveau de qualification ou parfois même sans aucun lien avec leur orientation professionnelle. C’est la conséquence directe de l’absence d’une politique volontariste pour l’insertion professionnelle, la formation, l’emploi et la lutte contre les discriminations.

Une jeunesse mobilisée refusant la fatalité

Notre génération vit déjà moins bien que celle de ses parents : elle est la caisse de résonance d’une société qui va mal. Les émeutes dans les banlieues autant que les mobilisations sociales (comme le mouvement contre le CPE) qui la traversent régulièrement sont des révélateurs de cet état de fait.

Nous ne sommes pas pour autant fatalistes et résignés. L’engagement est au rendez-vous : défense de l’éducation, des libertés, de l’environnement, de la santé pour tous, actions en faveur d’un droit réel au logement... La jeunesse mobilisée esquisse un autre projet de société, plus solidaire, plus démocratique, plus égalitaire, plus durable. Les politiques menées en faveur de la jeunesse ne peuvent plus se limiter aux questions de sport, d’éducation ou de vie associative. Aujourd’hui, notre génération, parce que première victime de la régression et consciente des enjeux auxquels elle doit faire face, se saisit des questions qui la concernent et se mobilise pour défendre son droit à l’avenir.

II. Face à la violence manifeste dans la société, nous appelons à un autre modèle de développement

Une droite qui relaie un néo-libéralisme destructeur

Nous ne pouvons prédire le nouveau visage que prendra le capitalisme, mais nous constatons que la droite au pouvoir ajoute la régression sociale aux différentes crises qui manifestent l’effondrement du système néo-libéral. Alors que de nombreuses régions dans le monde envisagent et mettent en place des alternatives, la droite au pouvoir poursuit sa fuite en avant : les services publics sont privatisés ou asphyxiés, la protection sociale démantelée, les salariés écartelés entre les emplois à temps partiels et les heures supplémentaires, l’Etat tend de plus en plus à être strictement cantonné à ses prérogatives régaliennes et répressives...

« Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée l’orage » disait Jean Jaurès. Un siècle a passé, et pourtant la problématique demeure : la progression de la sphère marchande et de la compétition menace la démocratie et la liberté. La doctrine néo-libérale est par nature destructrice de toutes les structures faisant obstacle à la logique du marché.

Fidèles à nos valeurs républicaines et socialistes, nous défendrons sans relâche la liberté et l’émancipation des individus. Celles-ci sont mises en danger par un système capitaliste débridé, porté par la droite néo-libérale, qui semble confondre « liberté » et « absence de règle ». Nous devons dépasser cet ordre économique, humainement sans logique, socialement destructeur, et écologiquement kamikaze. Nous assumons le fait que la liberté ne peut avancer sans égalité.

Une seule solution : un autre modèle de développement

Notre génération est confrontée à trois grandes questions qui bousculent notre société : l’arrêt du mouvement historique de réduction des inégalités et le retour en force de la pauvreté, la crise environnementale, le retournement de la pyramide des âges. Nous ne pourrons les résoudre dans le cadre économique et social actuel.

Le défi majeur posé aux socialistes est celui de la répartition des richesses. En dix ans, la part du travail dans la répartition de la valeur ajoutée a été diminuée de 10 points au profit de la rémunération du capital. Face aux échecs de la droite pour réduire le chômage et la précarité, augmenter le pouvoir d’achat ou relancer la croissance, nous prônons une nouvelle orientation économique et sociale pour la France, l’Europe et le Monde. Cette nouvelle orientation économique doit notamment reposer sur une meilleure représentation des salariés et autres travailleurs dans leurs entreprises ou leurs bassins d’emplois mais également sur une intervention plus efficace de l’Etat.

Le capitalisme financier échappe à tout contrôle public et démocratique, il hypothèque notre avenir pour le profit maximal d’un tout petit nombre. Pour faire face aux enjeux de demain, nous devons soumettre le pouvoir économique à l’impératif de justice sociale. La puissance publique a un rôle à jouer pour organiser les échanges économiques et internationaux, soutenir l’investissement, définir une vraie politique industrielle, favoriser la recherche et l’innovation. L’éducation, la recherche, la santé notamment, doivent rester des pôles publics dans lesquels le marché n’a pas sa place. Les services publics doivent avoir toute leur place dans cette stratégie économique globale, non seulement parce qu’ils sont sources de cohésion et de justice sociale, mais aussi parce qu’ils sont un outil économique efficace au service de la production et du développement. Nous devons aussi défendre l’économie sociale et solidaire, aujourd’hui étranglée par la pression concurrentielle.

Le développement durable, plus qu’un slogan une nécessité

Des changements climatiques à l’érosion massive de la biodiversité, nous traversons une crise majeure, sans précédent dans l’histoire de l’humanité. C’est l’espèce humaine elle-même, qui, à terme, est menacée par sa propre action, et en premier lieu les populations les plus faibles.

Le développement économique de demain sera durable ou ne sera pas. Nous devons tenir compte des problèmes environnementaux et sociaux qu’engendre notre production agricole, industrielle et énergétique, et créer de nouveaux outils de mesure de la croissance qui prenne en compte la multiplicité de ces aspects. Nous entendons promouvoir un modèle de développement privilégiant les circuits courts (énergies, alimentation ...), un aménagement du territoire raisonné, et les constructions durables. Au-delà des initiatives privées, nombreuses et utiles, c’est bien au législateur d’intervenir et de changer en profondeur nos modes de production et de consommation. Si notre génération sera la première à connaître l’après-pétrole, cela ne doit pas la conduire à accepter n’importe quel modèle de développement. Le problème des agro carburants en est une illustration.

Face à la guerre des générations qu’organise la droite, une seule réponse : la solidarité

La population vieillit ; nous devons proposer une orientation politique qui défende et renouvelle les outils de la solidarité intergénérationnelle. La protection sociale, la santé ou les retraites, ne peuvent être laissés aux mains de l’initiative privée. Les politiques d’exonération des cotisations sociales doivent cesser : elles menacent la pérennité du financement de la protection sociale pour des résultats insignifiants en matière d’emplois ou d’investissement. Face à cela, nous devons prôner une redistribution plus juste des richesses, qui « taxe » davantage le capital que le travail. Nous militons pour une prise en compte nouvelle de la jeunesse dans l’organisation de la protection sociale : pour permettre l’égalité des conditions d’études et associer les années de formation au calcul des droits à la retraite.

L’allongement de la durée de vie n’est pas un drame comme voudrait le faire croire la droite, au contraire c’est un signe de progrès. Le drame serait de ne pas préparer la société aux évolutions démographiques, l’injustice serait de ne pas permettre à chacun de faire ses choix de manières autonomes tout au long de la vie. C’est pourquoi il serait temps d’aborder la question d’un service public du 4e âge, de la prise en charge quotidienne des personnes âgées sans limiter la question de l’allongement de la vie à celle de l’accompagnement vers la fin de vie.

De nouveaux outils pour l’action publique et un nouveau visage pour la démocratie

Principe d’action et projet de civilisation, nous défendons la démocratie dans toutes les sphères de la société. Républicains, laïcs et socialistes, nous défendons les droits sociaux comme conditions nécessaires à la démocratie, au même titre que les droits civils et politiques. Or le recul de ces derniers interpelle. Face à la personnalisation du pouvoir politique, confrontés au transfert des compétences du suffrage universel vers des instances non élues, ou encore devant la crise de confiance exprimée à l’égard de la politique, nous devons défendre un projet d’approfondissement de la démocratie.

Nous affirmons qu’il est nécessaire de changer la politique pour changer de politique. Les évolutions mondiales ont rendu obsolètes les anciens outils d’intervention publique, et impuissantes des organisations internationales trop souvent soumises aux dogmes du libéralisme économique. Il est désormais nécessaire de renforcer l’intervention et le contrôle citoyen à chaque échelon de l’action publique.

La Vème République est le seul système politique au sein des démocraties occidentales à donner des pouvoirs aussi larges à un exécutif aussi irresponsable. Cet agencement des institutions permet au gouvernement de se détourner du Parlement, et les quelques rafistolages proposés ne nous convainquent pas. Ainsi, nous militons pour une refonte totale de nos institutions, dans une VIème République primo ministérielle : le chef de l’exécutif doit être le Premier ministre, entouré d’un gouvernement politiquement responsable devant le Parlement. La justice ne doit pas être subordonnée au pouvoir exécutif et doit disposer d’une indépendance que la présidence du CSM par le Président de la République ne rend actuellement pas possible. Nous défendons un nouvel acte dans la décentralisation qui passe par la suppression de l’échelon départemental et l’élection au suffrage universel direct des intercommunalités. Cela ira de pair avec une clarification des compétences.

Nous défendons également la construction d’une Europe fédérale. La Commission Européenne - véritable gouvernement européen - serait responsable devant un Parlement Européen aux pouvoirs renforcés dont le mode de scrutin commun à tous les pays assurerait une représentativité plus juste. L’organisation de la confrontation démocratique et du débat d’idées est impérative en Europe car elle est l’échelle pertinente d’intervention des pouvoirs publics pour promouvoir un modèle de développement durable.

Nous plaidons, enfin, pour un changement radical des règles du commerce international, qui ne devra plus reposer sur la recherche d’une concurrence « libre et non faussée », mais devra prendre en compte des critères de progrès humain, de préservation des ressources terrestres et environnementales. Nous souhaitons une harmonisation par le haut des protections dont peuvent bénéficier les travailleurs du monde entier, une intervention forte en faveur de l’environnement, allant bien au-delà des actuelles déclarations de bonnes intentions. Conscients que ces objectifs ne peuvent être atteints dans le cadre des organisations internationales actuelles, nous militons activement pour que ces dernières soient démocratisées, et cessent d’être les élèves zélés des préceptes ultra-libéraux. Elles doivent assumer leur mission de régulation de la mondialisation, de protection du travail et de répartition des richesses.

Peu importe les réticences des forces d’argent : nous devons mettre au centre des préoccupations mondiales le progrès démocratique, économique, social et environnemental des sociétés. C’est cette vision du socialisme du XXIe siècle qui est en soi le meilleur modèle de développement durable.

III. Une gauche unie pour construire l'alternative

Aujourd’hui, le Parti Socialiste ne rassemble à ses côtés qu’une partie de la gauche. L’histoire politique de notre pays nous prouve pourtant que jamais celle-ci n’a gouverné aussi efficacement que lorsqu’elle était unie. Il est de notre responsabilité de bâtir une gauche unie en travaillant avec nos alliés communistes, républicains, verts et radicaux, car nous partageons les mêmes valeurs : solidarité, humanisme, internationalisme et justice sociale.

Si « ce qui nous rassemble est plus grand que ce qui nous divise », alors nous voulons être les initiateurs d’une gauche unie associant tous ceux qui souhaitent dépasser leurs divergences, œuvrer pour le même idéal, pour construire une alternative durable.

Une gauche qui gagne et transforme la société: incarnons le progrès et la modernité

Après plus d’un siècle d’histoire, les socialistes et socio-démocrates, en Europe et dans le monde, composent la seule force de transformation sociale capable de porter le progrès par la réforme. Parce qu’il a guidé l’histoire et l’action socialiste depuis sa genèse, le progrès n’est pas une idée morte et reste le moteur de notre action. Cette idée, comme les autres, est à questionner et à repenser, pour devenir le socle d’un nouvel universalisme. Par sa volonté de transformation, la gauche doit incarner la modernité en donnant des réponses aux nouveaux enjeux d’une société complexe. Après les récents échecs électoraux et les dérives des partis socio-démocrates à travers l’Europe, le Parti Socialiste se doit d’être moteur d’une nouvelle forme de gouvernement décomplexé.

Une gauche ambitieuse pour l'Europe

Nous voulons approfondir la construction Européenne, faire de l’Union Européenne une entité politique fédérale dotée d’un traité politique et social ambitieux. C’est donc à l’élaboration d’un projet pour l’Europe que nous devons nous consacrer, pour permettre de démocratiser l’Union Européenne et bâtir une Europe sociale à la hauteur de nos idéaux et ambitions : un salaire minimum européen, une harmonisation par le haut des protections sociales, la convergence économique pour une fiscalité juste et harmonieuse, le développement des services publics européens, la défense d’une politique industrielle respectueuse de l’environnement et la mise en place d’une politique de création d’emplois. Nous devons devenir les outils de cette ambition en faisant du PSE un véritable parti portant nos idées au plan européen.

Une gauche enracinée dans la société

Pour que la gauche reconquière les couches populaires et s’assure un soutien pérenne, elle doit s’enraciner profondément dans la société. Pour cela, elle doit être à l’image de notre société, en étant présente localement sur l’ensemble du territoire. C’est en étant l’émanation de la population que la gauche pourra la fédérer. Cela passe notamment par la réaffirmation de notre statut d’organisation d’éducation populaire.

Une gauche politique en lien avec le mouvement social dans le respect de son indépendance

Il est urgent de renforcer nos liens avec les acteurs de la société civile et du mouvement social. Convaincus que le renouvellement de nos actes doit s’inspirer de leurs expériences et des nouvelles réflexions, nous devons dialoguer avec les militants, les associations, les syndicats et la gauche intellectuelle tant au niveau national que local, et en faire les partenaires privilégiés de nos propositions et de nos campagnes. Le maillage politique/social/syndical est le fer de lance de la gauche. Nous ne vaincrons les inégalités que si nous sommes capables de faire front commun.

Une gauche qui résiste, construit et invente

Conscients que les Français attendent que notre action menée face à la droite soit critique et propositionnelle, notre méthode doit être celle d’une opposition constructive et sans concession. Elle doit s’appuyer sur une confrontation idéologique avec la droite et proposer un autre projet de société.

IV. Propositions à la famille socialiste pour être à la hauteur des enjeux de demain :

Une Contribution Climat Energie

Sa mise en place serait proportionnée selon le niveau de pollution des activités ou produits concernés, conditionnée à l’existence d’alternatives propres, et à la situation sociale des consommateurs... Elle permettrait un plan massif de lutte contre la crise environnementale, en soutenant la recherche et la production d’énergies renouvelables, l’agriculture biologique, un vaste plan d’économie d’énergie (dans les logements notamment), en réduisant drastiquement l’usage de produits nocifs, en protégeant la biodiversité et en repensant le tissu urbain pour créer la ville durable du XXIe siècle. La création d’un service public européen du gaz et de l’électricité donnerait les moyens à l’UE de mener une politique environnementale et énergétique raisonnée en faveur des citoyens de l’Union et la renforcerait dans ses négociations avec les pays tiers sur les matières premières.

Appliquer le principe de précaution aux OGM

Si nous sommes favorables à la recherche publique sur les Organismes Génétiquement Modifiés, la culture en plein champ et la commercialisation de ces produits devraient être interdites afin d’empêcher les contaminations, les risques sanitaires et la dépendance des agriculteurs vis-à-vis des firmes multinationales de semenciers. En outre, les dérives relatives à la brevetabilité du vivant imposent un effort de recherche publique.

Un Taux Minimum Interprofessionnel de Croissance des Salaires

Parce que l’augmentation du SMIC n’est pas répercutée aujourd’hui sur l’ensemble des salaires, nous proposons d’étendre le modèle d’augmentation du SMIC à l’ensemble des revenus salariaux, par un taux qui servirait de base à la négociation salariale.

Une politique du logement radicale

Face à l’explosion du nombre de logements vides dans les villes et à l’envolée des loyers, nous proposons de réglementer les loyers par la loi et d’appliquer la loi de réquisition des logements vides.

Pour un droit à la réussite dans l'éducation

L’objectif du système scolaire ne doit plus être la sélection par l’échec, mais l’élévation du niveau de formation de chaque individu et de toute la société. Pour cela, il doit mettre en œuvre tous les moyens disponibles (pédagogie différenciée, soutien scolaire, orientation, plafonnement à 20 du nombre d’élèves par classe...). L’élévation global du niveau de qualification par la réussite de tous est à la fois un impératif économique et un droit démocratique.

Création de sociétés de crédits publiques

Il s’agirait d’un pôle financier public qui prêterait en fonction de critères définis par le Parlement, afin de permettre à la puissance publique d’orienter la création de richesse et de se substituer à la logique usurière du crédit à la consommation privé. Cela doit s’accompagner d’un durcissement de la législation réglementant les crédits à la consommation courante.

Une Allocation d'Autonomie universelle, sociale, individualisée

Cette allocation permettrait à chaque jeune en formation et en insertion de sortir de la précarité et de pouvoir assumer pleinement ses choix de vie.

Une justice des discriminations

À l’instar du pôle financier dans les parquets, nous proposons que soient institués des pôles anti-discrimination, afin de poursuivre et enquêter sur ce type d’infractions.

Un conseil des âges

La pyramide des âges s’est inversée. Les enjeux de la transition démographique sont considérables : protection sociale, services publics, dépendance, logement... Il faut traiter ces questions de façon transversale. Un comité inter ministériel serait mis en place à cet effet. Il permettrait de gérer la transition démographique, et de mettre en place des comités interministériels traitant des questions générationnelles.

La régularisation de tous les sans-papiers

Parce que nous sommes internationalistes et humanistes, nous devons nous préoccuper des personnes sans papiers sur notre territoire. Ainsi, nous souhaitons une régularisation de tous les sans papiers. Cette mesure devrait être la première pierre d’un vaste projet d’intégration axé sur le logement, l’emploi et l’accompagnement aux candidats à l’immigration. Nous devons également engager, au niveau européen, une véritable réflexion sur notre politique d’immigration.

La poursuite de la création d'une société du temps libéré

Parce que nous croyons à la réduction du temps de travail comme facteur de réduction du chômage, et vecteur d’une société du temps libéré et du travail partagé, nous proposons de mettre en place la généralisation effective des 35h et de développer les politiques publiques de loisirs et d’accès à la culture nécessaires à l’émancipation. 32h et semaine de 4 jours sont pour nous des mesures à court terme indispensables. Le droit de vote pour les résidents étrangers Parce qu’ils ont les mêmes devoirs que les citoyens français et européens, les étrangers doivent avoir les mêmes droits. Nous devrions permettre aux étrangers de voter et de se présenter lors des élections locales et nationales sous condition de durée de résidence.

L'interdiction du cumul des mandats et la création d'un statut de l'élu

Nous proposons le non-cumul absolu de tout autre mandat avec celui de député. Les indemnités doivent donc être suffisantes pour pouvoir vivre sans avoir besoin de travailler ou d’exercer un autre mandat électif. Un maire ne devrait plus cumuler aucun autre mandat (conseiller régional, conseiller général, parlementaire) s’il est maire d’une commune de plus de 10.000 habitants. Nous proposons également de restreindre à 2 mandats consécutifs l’exercice d un même mandat.

Un Tarif Extérieur Commun

Au sein de l’Union Européenne, il serait chargé d’atténuer les différences de protection sociale et environnementale, en surtaxant les produits venant de pays ne respectant pas des normes sociales et environnementales collectivement admises au sein de la zone européenne.

Le progrès n’est pas une idée dépassée.

C’est aux socialistes qu’il appartient de le relancer.

Soyons à la hauteur

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