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Le blog des Jeunes Socialistes Gersois
10 août 2007

CONGRES... C'est le 8ème...

LogoCongr_sMJSJe sais que la période estivale n'est pas forcément propice mais profitons en pour réaliser quelques lectures. Je vous propose de vous pencher sur le texte que le MJS vient d'envoyer à ses militants pour des amendements. Il est accompagné de résolutions thématiques particulièrement précises.
L'exercice démocratique dans une organsiation politique est formateur et enrichissant intellectuellement. L'intérêt étant de faire partager ces travaux :
http://www.mjsfrance.org/IMG/pdf/TO-tdc43.pdf

En attendant la rentrée, voici notre congrès en date :

- Du 13 septembre au 29 septembre, chaque fédération du MJS organisera une ou deux assemblées générales de débats sur les différentes contributions politiques jointes à ce numéro du Temps des Conquêtes. Attention, ces AG seront le dernier moment pour adhérer au MJS.
- Les 6 et 7 octobre,
le Conseil National de Synthèse votera les amendements remontés par les fédérations.
- Du 19 octobre au 29 octobre, chaque fédération organisera une ou plusieurs assemblés générales de vote pour choisir les textes et les délégués au Congrès National.
- Les 2, 3 et 4 novembre, le Congrès National réunira quelques 800 délégués des fédérations pour voter les résolutions, le plan d’action national, les instances nationales et la présidence du MJS.
- Du 8 au 26 novembre, chaque fédération organisera un Congrès Fédéral pour élire la nouvelle équipe fédérale ainsi qu’un plan d’action pour les deux prochaines années.
- Du 29 novembre au 19 décembre, les délégués du Comité de Coordination Régionale de chaque fédération éliront leur Délégués Régionaux.

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Commentaires
A
Politiques<br /> Comme leurs aînés, les jeunes socialistes veulent rénover<br /> Les militants du MJS sont unanimes pour vouloir moderniser la gauche. Mais, à trois mois de leur congrès national, les divergences persistent.<br /> Par SALOMÉ LEGRAND<br /> QUOTIDIEN : lundi 13 août 2007<br /> <br /> Ils ont entre 15 et 28 ans, militent à gauche et veulent aller de l’avant. Malmenée par les défaites aux élections de cette année et les dégâts causés par la stratégie d’ouverture de Nicolas Sarkozy, la gauche ne parle plus que de rénovation, refondation et, surtout, de nouvelle génération. «L’heure est à la réflexion et le Mouvement des jeunes socialistes, à l’instar du PS, s’y colle», affirme Thibault, un militant parisien.<br /> Et, justement, cette année, le congrès du MJS a lieu en novembre, avant celui du Parti socialiste, l’occasion pour la jeunesse de donner le ton, comme le croit Lila, militante dans le Nord : «Si on se mettait, nous, d’accord, on arriverait à mettre d’accord les anciens.» S’ils s’entendent pour dire que la rénovation est «indispensable» et «un préalable à toute reconquête du pouvoir», les adhérents du MJS ne l’envisagent pas tous de la même manière. En surface, c’est l’unanimité : «L’objectif pour l’ensemble des courants c’est de travailler en commun et pas chacun pour sa chapelle pour ensuite se taper dessus», explique Thibault. Une position que soutient Astrid, membre du bureau national du MJS : «Le conseil national [le «Parlement» du parti, ndlr] de juin a été plus consensuel, on a moins bataillé.» L’idée, c’est de créer un «socialisme du réel», mais la réalité ne prend pas le même sens pour tous.<br /> «Sociaux-traîtres». En creusant un peu, c’est le désordre. Pour les uns, comme Martin, en Auvergne, la gauche décomplexée, c’est «une gauche bien à gauche», qui s’assume «anticapitaliste», combat la mondialisation et «prône des vraies mesures de solidarité». Pour les autres, comme Lila, c’est une gauche «moderne», «sociale-démocrate», qui «avance» et «pourquoi pas ouverte aux Verts et au Modem de François Bayrou». Alors vers le centre ou vers la gauche ? «Ce n’est pas une question d’alliance», botte déjà en touche le militant parisien Arthur . D’une même voix, les jeunes entendent «briser les tabous du socialisme». Mais il y a les adhérents qui veulent en finir avec «les régimes spéciaux de retraites, qui sont une forme d’individualisme», ou «l’utopie qui consiste à penser que l’on peut accueillir tout le monde en France», ceux qui voient des «sociaux-traîtres» dans les courants tentés par un rapprochement avec le centre, ou encore ceux pour qui l’erreur se situe dans le positionnement «plus à gauche que moi tu meurs». L’éventail est large entre Martin, qui souhaite que «la gauche soit performante sur ses thèmes de prédilections», ou Alexandre, animateur fédéral du MJS Paris, qui ne veut plus «qu’on se laisse déporter sur des thématiques de droite», et Astrid, qui estime que la gauche a souffert «de ne pas avoir osé traiter certains sujets [considérés comme appartenant à la droite, ndlr] sur lesquels elle ne se croyait pas légitime ou par peur de se décrédibiliser». <br /> «Trois virgules». Les moyens de la rénovation divisent aussi. Cet été, un texte circule dans les fédérations afin que les militants MJS déposent leurs amendements, qui seront mis en débat. L’idée, qui n’est pas neuve, a du succès mais peut irriter. Christophe, qui milite dans le Haut-Rhin tacle : «Au PS comme au MJS, c’est le projet et les belles idéologies avant tout, mais le problème c’est de savoir comment les appliquer.» Un manque de pragmatisme que beaucoup de jeunes socialistes regrettent. Autre querelle, les délais. Pour Thibault, «la rénovation du PS passe par des gens qui ont envie de s’attarder à la tâche, qui doit prendre du temps, dans les cinq ans, dix ans à venir.» A l’inverse, pour que les choses bougent, et que «les socialistes arrêtent de faire le grand écart», il faut un congrès «explosif», préconise Christophe : «Parce que si c’est pour faire une synthèse en changeant trois virgules et le lendemain recommencer à se différencier…» <br /> Si quelques militants chuchotent à propos d’une éventuelle scission, Paul, secrétaire national, se veut rassurant : «La cacophonie c’est quand on parle de conflits d’écuries, dès qu’on parle du fond et qu’on est autour d’une table, il y a beaucoup moins de doigts qui se lèvent pour contester. Ça dépassionne !» A Paris, Sébastien confirme : «Les socialistes se retrouvent sur un fond commun qui est plus important que leurs divergences.» Et de sourire : «Le PS est un outil trop précieux pour le détruire comme ça.»
B
Oh là là, c'est techenique tout ça!<br /> Mais au moins, on va avoir l'occasion de se réunir souvent! ;)
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